The anniversary of the motu proprio Traditionis custodes brings the question back : does being attached to the Tridentine or Extraordinary Rite mean that one refuses Vatican II ? does one thereby place oneself outside the communion of the Church ? Some think so, especially following statements by Pope Francis. And so they approve of the ongoing attempt to eliminate this rite, in the double name of unity and of the Council. But such an analysis, without any basis in history or in faith, would in fact be ruinous for Catholicism - a religion of the permanence of faith through its development, and not of a legislative-type flow where each step supersedes and cancels the previous one.
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(English translation of a previous text)
L’anniversaire du motu proprio Traditionis custodes remet la question sur le tapis : être attaché au rite tridentin, ou extraordinaire, signifie-t-il qu’on refuse Vatican II et qu’on se met par là en dehors de la communion de l’Eglise ?
Certains le pensent, notamment à la suite de déclarations du pape François. Et donc ils approuvent la tentative en cours d’élimination de ce rite, au double nom de l’unité et du Concile.
Mais une telle analyse, sans base dans l’histoire ou dans la foi, serait en fait ruineuse pour le catholicisme - religion de la permanence de la foi à travers son développement, et non d’un flux de type législatif où chaque étape remplace et annule la précédente.
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On parle beaucoup de l’engagement politique des chrétiens, du devoir qu’il représente. Pourtant les résultats sont loin d’être convaincants, qu’on soit conservateur ou progressiste.
Où est donc le problème ?
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On a parlé pour le rapport Sauvé de choc brutal, et à raison. Personnellement, j’ai été secoué par plusieurs des éléments qu’il met en lumière : l’ampleur du phénomène, et sa gravité en milieu catholique.
Cela a conduit aussi à une explosion de commentaires, souvent pertinents, mais à mon sens parfois contestables voire erronés.
D’où ces quelques réflexions à chaud, à enrichir ultérieurement.
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Le pape François se caractérise par une approche résolument originale. Se référant certes à la tradition, au magistère et à la Doctrine sociale, elle leur donne un tour très particulier, lié à une démarche personnelle et philosophique propre, qui aboutit à durcir certains traits de la doctrine antérieure, et à faire plus ou moins silence sur d’autres, débouchant sur un composé de tonalité et de portée nouvelles.
C’est notamment le cas sur le thème de la fraternité, envisagée sous l’angle politique, telle que l’expose l’encyclique Fratelli tutti. Un point important ici est de distinguer la ‘fraternité’ et la ‘philia’, cette forme d’amitié qui soude une communauté politique particulière selon Aristote et s’exprime par des institutions politiques. La fraternité, elle, est hors structure. Insister sur celle-ci peut conduire à relativiser celle-là. La limite de Fratelli tutti est comme on va le voir, dans sa relativisation de la communauté politique et de son organe, l’Etat. Ce qui nous permettra de mieux comprendre un autre aspect de cette encyclique, la remise en cause de la thèse classique de la guerre juste.
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Le motu proprio du pape François Traditionis custodes sur la liturgie a fait couler déjà beaucoup d’encre. J’y ajoute néanmoins ces quelques réflexions, notamment en réponse à ce que j’ai lu ici ou là. Cela concerne notamment le rapport à Vatican II.
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Le magistère catholique n’a pas de sens s’il n’est pas pris au sérieux et suivi, au moins par les plus engagés et les plus fidèles.
Mais la sortie de l’encyclique Fratelli tutti, après d’autres textes, donne à la question un relief nouveau : si un pape prend des positions politiques, ou paraît modifier des enseignements antérieurs et apparemment permanents, que doit faire le catholique qui prend au sérieux cette idée de magistère ? Et au fond, à quoi nous engage ce magistère ?
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Le pape François vient de signer avec Fratelli tutti sa deuxième encyclique propre, après Laudato Si. Elle a suscité de nombreuses interrogations, qu’on peut mieux comprendre en les examinant sous l’angle du Bien commun, thème central dans l’une et l’autre.
Si donc vous cherchez à mieux comprendre, allez-y.
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(Sur la base d’une conférence donnée à l’Académie d’études et de sciences sociales le 19 novembre 2020).
Comment comprendre la question de la fin des temps, et donc de l’accomplissement de l’Histoire, en perspective chrétienne ? L’Apocalypse de saint Jean est la référence principale.
Ce livre apparaît bien mystérieux à beaucoup d’entre nous. Mais l’Apocalypse fait partie de la Révélation. Et il est indéniable qu’elle décrit un déroulement d’événements, à la fin des temps. Or notre époque présente des caractéristiques qui la mettent complétement à part. Ce ne serait pas elle qui serait visée par ce texte ? Il ne peut évidemment pas y avoir de certitude ici. Mais sûrement matière à réflexion.
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Paru dans France catholique n° 3698 (23 octobre 2020) pp. 31 et 32.
Ne nous cachons pas : la nouvelle encyclique du pape Francois, sortie le 4 octobre, pose de sérieux problèmes à tout catholique attaché au magistère et à son autorité. La doctrine nous enseigne que le magistère possède un autorité qui s’impose au fidèle catholique. Recevoir un texte du pape, solennel puisqu’il s’agit d’une encyclique, est donc un élément important.
Que faire alors lorsque la lecture du texte, même après due réflexion, et malgré une magnifique méditation sur la fraternité, vous laisse une impression mélangée ?
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