La Chine s’est comme on sait lancée depuis 20 ans dans une politique de grande envergure de prêts internationaux, accélérée ces dernières années, notamment dans l’initiative dite des routes de la soie.
En termes géopolitiques, cela pose au moins deux séries de questions. D’une part, quelle base de pouvoir cela confère-t-il à la Chine ? D’autre part est-ce cher payé, est-ce un emploi rationnel de ses disponibilité financières massives ?
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Paru sur le site de Géopragma
En réalité, cette crise peut déboucher sur deux évolutions opposées. L’une consiste à continuer comme avant. Dépenser, s’endetter, ne pas choisir. C’est une trajectoire risquée et déséquilibrée, dans un contexte aggravé. Mais c’est la plus naturelle pour nos sociétés et nos politiques. L’autre supposerait un effort personnel et collectif, débouchant sur un sursaut, associant Etat et forces vives, résolument solidaire et subsidiaire. Cela impliquerait des choix énergiques, plus de dépenses ici, bien moins ailleurs, et donc des priorités. En particulier, il faudrait un nouveau pacte entre la société et l’Etat. Un effort collectif de grande envergure pour restaurer une culture commune dédiée au bien commun, intériorisée car porteuse de sens pour chacun. Ce qui suppose une révolution mentale, et des leaders pour l’incarner.
Paru dans Liberté Politique, juillet 2020
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Dans son ensemble notre monde a été pris de court par cette crise, qui n’a pas son origine dans la sphère économique et financière. Notre économie a subi le choc le plus violent qu’elle ait connu depuis la guerre.
Nous sommes encore sous le choc, mais l’urgence est de réfléchir à la suite.
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Paru dans la Revue Banque et Stratégie, juin 2020.
Un cycle de conférences Ichtus a été monté par Frantz Toussaint et intitulé “Panser aujourd’hui pour penser demain”, pour réfléchir aux enjeux qui attendent notre société après le Covid, à la lumière de la doctrine sociale de l’Eglise.
Mercredi 10 juin 2020 Frantz Toussaint recevait Pierre de Lauzun pour une discussion sur le thème : "L’économie et la mondialisation après la crise".
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Vidéo.
Interview dans l’Incorrect mai 2020
1/ Les mesures actuellement prises vont creuser le déficit et donc la dette qui était déjà abyssale avant le confinement. Comment s’en sortir pour financer les dépenses à venir ? Faut-il privilégier l’impôt, la dette ou l’emprunt ?
2/ Le quantitative easing crée de la monnaie en rachetant des titres de dette publique. Croyez-vous à cette solution sur le long terme ?
3/ On dit que la banque centrale européenne, qui a racheté 400 milliards d’euros de titre de dette française, pourrait très bien décider de les détruire, manière pour les Européens d’annuler cette dette vis-à-vis d’eux-mêmes. Que pensez-vous de cette solution ?
Réponses ci-après….
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En pleine crise sanitaire, l’Etat intervient résolument et à juste titre pour soutenir l’économie et conforter la solidarité. Ce faisant il risque de s’endetter encore plus, et massivement. On peut discuter les modalités, l’urgence est là. Mais ce n’est pas mon propos ici.
Il est utile en effet de réfléchir parallèlement aux questions de fond, sur la durée, et notamment à la question de la dette, qui est écrasante et va s’accroître encore massivement. Pourquoi l’endettement était déjà énorme avant, dans la plupart des pays dont la France ? Comment ensuite pourra-t-on sortir de cet engrenage ?
Publié par Politique magazine et revu
Un thème a émergé récemment, qui peut apparaître comme une alternative communautaire au marché et à l’Etat, les ‘communs’. La notion est populaire dans certains milieux, qui imaginent une solution magique permettant d’échapper au marché et à l’Etat. Encore faut-il bien voir de quoi on parle.
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Publié par Politique magazine
Quel peut-être l’impact économique et social de la crise ?
Le premier niveau possible est celui de la crise financière, de l’explosion.
Mais même si elle peut être évitée, la crise aura des effets profonds et durables en matière économique.
Cette crise peut donc être le point de départ de deux évolutions opposées. L’une, la dérive, l’autre, le sursaut.
Paru sur le site d’Aleteia
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Une idée farfelue réapparaît régulièrement sur Internet, selon laquelle avant 1973 l’Etat pouvait être en déficit tant qu’il voulait, la Banque de France le finançait à volonté par des avances gratuites.
Ce qui veut dire qu’à l’avenir on pourrait répudier la dette actuelle et laisser filer les déficits comme on veut. C’est ce qu’on appelle un rêve éveillé.
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Il n’est pas sûr que la science économique soit complètement une science. Mais ce qui est sûr, c’est qu’elle fait de redoutables impasses. La plus grosse de ces impasses, c’est la famille.
Communauté de base de la société, la famille assure gratuitement des prestations vitales pour cette société, notamment les services mutuels de ses membres et l’éducation des enfants. Or ce travail essentiel n’est comptabilisé nulle part.
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